Grâce à vos achats de OLVE’True™ Shea Organic & Fair Trade et OLVE’True™ Shea Fair Trade issus des filières équitables d’OLVEA, vous contribuez activement au développement socio-économique des populations locales, en soutenant des projets collectifs à visée sociale, économique et environnementale. Ces actions sont financées par les Fonds de Développement, gérés indépendamment par les organisations paysannes partenaires d’OLVEA au Burkina Faso.
Traditionnellement, l’arbre à Karité est une ressource protégée par les bonnes pratiques agricoles des producteurs. Il est également protégé par le Code Forestier du Burkina Faso. Néanmoins plusieurs menaces pèsent sur le Karité : feux de brousse, parc vieillissant, dégradation sanitaire, utilisation du bois pour les tâches domestiques…
Pour lutter contre ces menaces, les organisations paysannes partenaires d’OLVEA mettent en œuvre plusieurs techniques de préservation et de protection de l’arbre à karité.
Ces actions contribuent à l’initiative Action for Shea parklands, lancée par l’Alliance Globale du Karité en 2020 et à laquelle OLVEA participe, visant à planter 10 millions d’arbres à Karité au cours des 10 prochaines années.
Entre 2019 et 2020, plus de 3 000 arbres à Karité ont été plantés.
Les organisations paysannes partenaires d’OLVEA font le choix de venir renforcer le projet existant de fourniture de foyers de cuisson améliorés aux productrices de Karité.
En effet, l’étape d’ébouillantage des noix de karité sur des équipements de cuisson traditionnels, peu efficaces et donc très consommateurs de bois de chauffe, contribue à la déforestation et est fortement émettrice de fumées nocives et de gaz à effet de serre. De plus, l’approvisionnement en bois est une activité pénible et chronophage pour les femmes.
Ainsi, en recevant des équipements et une formation adaptés, les femmes productrices gagnent du temps et réduisent de presque 50% leur consommation de bois ! Au-delà de l’ébouillantage des noix de karité, les foyers améliorés sont aussi utilisés pour les activités du quotidien, telles que la préparation des repas.
Plus de 320 équipements de cuisson propres ont été distribués, permettant d’éviter la consommation de 280 tonnes de bois et l’émission de 576 tonnes de CO2, ainsi que de réduire de 32 000 heures le travail domestique des productrices.
Dans les zones rurales du Burkina Faso, l’utilisation des balances traditionnelles n’est pas répandue, tout comme l’utilisation des unités de poids universelles. Il n’est donc pas rare que les producteur·rice·s estiment le poids de leur production à l’aide d’unités de mesure locales, telles qu’une boîte de tomates (1,5 kg en moyenne !).
Leur fournir des bascules adaptées, ainsi qu’une formation et une sensibilisation à l’unité du kilogramme, leur offre une transparence et une précision totale sur les pesées et donc, sur les paiements. Cela permet aussi de les aider à se professionnaliser, et à utiliser cet outil dans le cadre d’autres activités.
Les organisations paysannes partenaires d’OLVEA ont financé l’achat de 2 bascules.
Les motos facilitent le travail des équipes techniques au sein des organisations paysannes, et sont ainsi un outil professionnel permettant d’améliorer leurs conditions de travail. L’appui technique, le conseil auprès de producteur·rice·s sont plus efficaces : la qualité des produits agricoles est meilleure.
L’accès à la scolarisation peut être difficile pour certains enfants burkinabés, car les écoles peuvent être éloignées de plusieurs kilomètres et les enfants n’ont pas toujours de moyens de locomotion adaptés.
Les organisations paysannes ont donc mis en place plusieurs actions visant à favoriser la scolarisation en milieu rural : don de fournitures scolaires, don de 17 bicyclettes (permettant de se rendre plus facilement à l’école), appui à la scolarisation de 600 enfants démunis, ou encore réhabilitation de 3 salles de classe (toiture, peinture…) et équipement de 5 salles de classe (kits solaires, don de 50 tables et bancs), permettant ainsi de pouvoir aller à l’école dans des conditions décentes.
L’accès à l’eau potable est un réel enjeu du Burkina Faso, d’autant plus en zone rurale. Les villageois doivent parfois parcourir plusieurs kilomètres pour y accéder ; c’est traditionnellement une tâche à la charge de la femme.
Construire des puits et forages permet de faciliter l’accès à l’eau potable pour tout un village, et permet des conditions sanitaires correctes, indispensables à un environnement de vie sain et prospère.
Les organisations paysannes partenaires d’OLVEA ont financé la construction de 7 forages et la réhabilitation de 10 forages permettant à plus de 5 000 personnes d’accéder à cette ressource vitale.
Les magasins de stockage permettent de stocker les denrées agricoles dans de bonnes conditions avant de les mettre en vente ; c’est donc un vrai levier de développement économique pour un village.
De plus, ces salles couvertes participent à la vie du village : lieu de rencontres ou d’événements ponctuels.
Habituellement, les populations stockent leurs produits agricoles de manière individuelle dans des greniers traditionnels. Les magasins de stockage permettent donc de stocker de plus grandes quantités sans altération de qualité, de réaliser des ventes groupées, d’accéder à de nouvelles sources de revenus.
Au total, 32 magasins de stockage ont été construits dans des villages ruraux.
En temps normal, les centres de santé peuvent être éloignés de quelques kilomètres et rendent pénible l’accès au soin ; il n’est en effet pas rare d’avoir des ruptures de médicament ou du manque de personnel.
Ce projet a permis la réhabilitation de 4 centres, l’équipement de 29 centres avec du matériel adapté (don de 125 lits et matelas) et la construction de 3 halls d’attente afin d’éviter que les femmes et enfants fassent la queue dehors, exposés aux éléments météorologiques. Au total, plus de 450 femmes ont pu bénéficier de soins médicaux et de dépistage de maladies telles que l’hépatite et le cancer du col de l’utérus.